Après notre semaine à Hong Kong, nous poursuivons notre voyage à travers la Chine. Guilin, première étape chinoise, n’était pour moi qu’une ville de passage. Mais qui au final m’a plutôt séduite, peut être justement parce que je n’en attendais rien.
Depuis Hong Kong, nous avons pris le métro jusqu’à la frontière chinoise à Shenzhen. Une fois la frontière passée à pieds, nous rejoignons la gare ferroviaire à pieds également. Elle se situe à 5 minutes, n’écoutez pas les rabatteurs chinois qui veulent que vous preniez un taxi ou une nuit d’hôtel en vous disant qu’il n’y a plus de place dans le train. Et on achète notre billet de train – 230RMB sachant que 10RMB = 1,25 euros en 2014 – pour Guilin. 13h30 plus tard on arrive à Guilin !
Visite de Guilin
Comme on arrive à 6h du mat’, direction la guesthouse Green Forest Hotel – chambre correcte, personnel sympa – dans laquelle nous allons passer 3 nuits.
Une fois un peu reposés et rassasiés, nous partons faire un petit tour dans la ville. Nous suivons le bord de la Li River, puis dans les rues piétonnes. Enfin nous faisons le tour du lac Shan et des Pagodes jumelles de la Lune et du Soleil avec un joli couché de soleil d’ailleurs. La ville est agréable. Mais elle est également en pleine transition, comme bon nombre de villes chinoises, avec notamment la construction des centres commerciaux au centre-ville et des immeubles – très hauts – d’habitation tout autour de la ville – des chantiers énormes à perte de vue. On reviendra faire un tour du lac en début de soirée car l’éclairage des Pagodes est sympa.
Si vous restez sur Guilin vous pouvez également faire un tour au Parc de la colline en trompe d’Éléphant, nous n’y sommes pas allé car nous avions peu de temps et l’entrée nous paraissez trop chère pour y passer seulement 1h.
Longji, les rizières du dos du dragon
Le lendemain nous partons en excursion en réservant auprès de notre auberge. C’est parti pour une visite des rizières de Longji.
Instant culturel : Longji signifie littéralement « dos du dragon » car au printemps lorsque les rizières sont remplies d’eau elle ressemble aux écailles sur le dos d’un dragon.
Comme le temps est un peu incertain, nous avons pris la décision de n’y passer qu’une journée et non d’y dormir pour admirer le lendemain le lever de soleil. C‘est aussi pour cette raison que nous avons pris une excursion plutôt que d’y aller par nous même. Nous voilà donc dans un bus rempli de chinois avec un guide chinois, Nick, mais qui a la gentillesse de traduire une partie de ses explications en anglais pour les 4 occidentaux du bus !
Jusqu’en 1997, les minorités – Zhuang et Yao – qui gèrent les rizières vivaient coupées du reste de la Chine, en autarcie. Nick nous explique que l’hiver il y fait très froid – ils mangent du piment pour se réchauffer – et l’été très chaud. La vie y a bien changé avec l’arrivée de millions de touristes chaque année. Mais les jeunes ne veulent plus y rester car il n’y a rien à faire… « No disco, no KTV » ! Après un peu plus de 2h30 de route, nous arrivons au centre des visiteurs en contre-bas des rizières. Haltes photos sur un premier point de vue avant d’embarquer dans des voiturettes électriques pour rejoindre le premier village.
Les paysages sont magnifiques – malgré le temps couvert – on en prend plein les yeux. Notre guide nous indique le restaurant où l’on peut manger la spécialité locale : bamboo chicken & bamboo rice. Il s’agit de faire cuire à l’intérieur de bambou du riz et des légumes ou du poulet directement dans un feu ardent. C’est très bon mais comme souvent en Chine, le poulet est plein de petits os.
Une fois rassasiés, nous avons quartier libre pendant 3h pour monter jusqu’au village de Pìng’àn et redescendre au premier point de vue. On suit le chemin jusqu’au village pour apercevoir les rizières tout au long de notre chemin. On se perd dans les ruelles du village qui est en complète évolution. Les restaurants, guesthouses et hôtels y poussent comme des champignons… On monte jusqu’au point de vue pour admirer la vue d’ensemble sur les rizières. On retrouvera notre guide et le groupe à 15h pour retourner en bus jusqu’à Guilin.
Comment se rendre aux rizières de Longji ?
Nous sommes passé par notre auberge pour organiser l’excursion et cela nous est revenu à 220RMB/pers. comprenant le trajet en bus, le guide et l’entrée au site. Si vous souhaitez y passer la nuit il y a des bus au départ de Guilin pour les rizières à 100RMB pour l’aller/retour + 80RMB pour l’entrée au site. Une fois sur place il y a bon nombre de guesthouses.
Il y a deux sites principaux. Celui du village de Pìng’àn que nous avons visité. Et le second, un peu plus loin, le village de Dàzhài où un téléphérique a été aménagé pour épargner la montée à pieds de 2h – les chinois ne sont pas très friands d’activité physique lorsqu’ils visitent un lieu. Nous avons choisi Pìng’àn pour éviter l’affluence du téléphérique. Au printemps vous pourrez voir les reflets du soleil sur les rizières complètement en eau. En octobre les rizières deviennent dorées juste avant la récolte du riz. Nous sommes arrivé un peu avant lorsqu’elles sont encore assez vertes.
Alors cette petite visite des rizières en terrasse, ça vous donne envie de visiter la Chine ?
7 Comments
Avant de devenir obsédée par mon futur TDM, j’étais très Amérique Latine. Puis au fil de mes lectures, l’Asie a pris le dessus, et j’ai hâte de découvrir la Chine, et ses magnifiques rizières! les photos sont top tout ce vert, ça à l’air faux!
Je me suis beaucoup amusée du bestiaire Chinois, les noms de lieux sont fantastiques!
Les chinois ont beaucoup d’imagination à ce niveau !
Tu me donnes tellement envie de faire les valises ! La Chine, oui ça à l’air fou ! Avec du temps, ça doit être génial
Il ne faut pas hésiter !
J’adore tes articles, j’aime beaucoup suivre votre périple! Tes (vos) photos sont très belles et donnent effectivement envie d’aller visiter la Chine! Et surtout je suis impressionnée parce que tu prends le temps de donner beaucoup de détails sur l’organisation, chapeau 🙂
Bonne continuation
Merci à toi ! Dans l’idéal j’espère que ces articles pourront servir à de prochains voyageurs et qu’ils donneront envie à beaucoup de visiter chaque pays que l’on aura traverser !