Pourquoi avons-nous décidé de partir en Tour du Monde ? Bien sûr les premières réponses sont évidentes : nous avions envie de voyager ! Prendre une année sabbatique, voir de beaux paysages, partir découvrir – ou redécouvrir – de nombreux pays, découvrir leur culture et prendre le temps surtout ! Car oui on peut découvrir de nombreux pays au fil des ans pendant les 5 semaines de congés payés annuels – ou plus pour certains ! – mais au final quand on part comme cela, on ne prend pas toujours le temps de vraiment découvrir les personnes qui vivent dans le pays que l’on visite. Il y a souvent trop à voir et pas assez de vacances pour tout faire !
Partir maintenant
Monsieur a vécu un an en Chine pendant ses études. Il m’avait toujours dit qu’il avait envie de repartir un jour. Et puis moi aussi j’avais bien envie de partir. Mais avant cela il fallait mettre de l’argent de côté – et oui vivre un an sans travailler ou très peu il faut le prévoir – et aussi acquérir un peu d’expérience professionnelle pour retrouver du travail un peu plus facilement au retour. Et puis les années passent, les amis se marient, font des enfants et la famille commence à te demander quand viendra ton tour ! Il était donc temps pour nous de partir, de prendre une année pour nous, avant de continuer notre vie professionnelle et construire notre famille.
Un défi personnel
Ce voyage au delà de la découverte des pays et des cultures qu’il va nous permettre de faire, je l’envisage aussi comme un défi. Car oui pendant un an, mes affaires tiendront dans un sac à dos de 40L – et vu la taille de mon dressing, il va falloir faire un choix ! – et il va falloir changer bien des habitudes, et se préparer à un peu moins de confort que celui que nous apportait notre vie dans notre petit appartement lyonnais. Car oui on plaque tout : appartement, meuble, boulot – pour moi seulement – et une fois nos billets d’avion en poche on s’envole avec nos quelques affaires et notre appareil photo. On ne saura pas toujours à l’avance ou on dormira le soir même, et je m’attend aussi à manger des pâtes régulièrement dans certains pays où la vie est un peu plus cher. Je dois vous avouer que c’est aussi un grand stress pour moi que d’accepter de vivre pendant un an sans revenus fixes sur les économies faites pour ce projet et que même à quelques mois du départ cela me chagrine encore un peu. J’espère donc en revenir grandie, peut-être un peu moins maniérée aussi, et encore un peu plus détachée de ce qui est matériel.
Mais c’est aussi un défi pour moi de parler anglais. Car à l’heure actuelle j’ai bien conscience de l’importance qu’il y a à maîtriser cette langue mais même si ma compréhension est plutôt bonne, quand il faut se mettre à le parler, c’est plus compliqué – d’autant plus que je suis timide. Vous savez cette appréhension stupide que l’on peut avoir que l’autre ne pourra que se moquer de notre accent franchouillard ! Alors c’est promis, je me ferrais un peu violence pour aller papoter avec mon anglais pas terrible pour l’améliorer le plus possible pendant cette année. Et puis même, pourquoi ne pas se mettre à l’espagnol pendant que l’on y est ? On y pense sérieusement.
Un année de photographie, de vidéo, de blog
Notre voyage, c’est aussi l’occasion pour nous de nous consacrer à notre passion commune : la photographie. De beaux paysages mais aussi des moments de vie, différents de ce que l’on peut voir dans nos rues, ou parfois semblables : on attend cela avec impatience ! Prendre le temps de se balader, de prendre des clichés, sans contraintes de temps et revenir si besoin car « la visite prévue demain on pourra bien la faire après-demain « .
Et puis se mettre à la vidéo aussi, faire un montage par pays, pour vous donner envie mais ne pas tout vous dévoiler, c’est un des objectifs que l’on s’est fixé également.
Et pour finir, passer du temps sur ce blog, prendre le temps d’écrire pour partager ce voyage, la beauté des pays et des gens, mais aussi les galères, les bons petits plats, les voyages en bus interminables : enfin tout !
Penser au retour aussi
Cette année de voyage, j’espère également en profiter pour réfléchir à ce que j’ai envie de faire au retour. Retrouver un travail dans la communication ? Lancer un projet en auto-entrepreneuriat ? Les deux en même temps ?! La réponse en août 2015 !
Voici en quelques lignes les motivations de ce projet, de ce voyage qui débutera en septembre prochain. Et vous, avez-vous envisagé de partir ? Ou êtes-vous déjà parti ? Dites-moi tout !
Merci Hellocoton pour la Une Lifestyle du 6 mai !
7 Comments
Bravo d’avoir franchi le cap !
C’est un vieux rêve que je voulais réaliser avec les enfants…trop grands maintenant…
Mais étant un fervent écologiste, un tour du monde me semble la meilleure façon de voyager : en prenant le temps, des moyens de transport lent, et en rencontrant les gens. Peut être dans quelques années 🙂
Bonjour David, merci pour votre message ! Je ne peux que vous encourager à sauter le pas également. Nous on a tellement aimé ce mode de voyage que l’on remet cela cette année encore 😉
Ça fait 4 ans que j’en parle autour de moi, et les gens ne me prennent pas au sérieux du tout. Ils pensent que c’est une blague! Ou alors ils me disent « t’as gagné à l’euro million? » euh non j’économise depuis 4 ans lool, j’attends juste que le Chéri finisse les études (cette année normalement!).
Bref, je découvre votre blog en fin d’itinéraire, mais j’ai hâte de lire, et de découvrir ce que vous ferez au retour!
Bonjour Cécilia ! J’espère que votre départ approche ! C’est vrai que tant que l’on a pas fait ses valises, certains ont du mal à croire que l’on va partir. Mais une fois parti, avec toutes les connexions internet que l’on trouve partout, c’est assez marrant de voir que c’est un peu comme si on était pas si loin finalement. Profitez quand même bien de vos proches avant le grand départ 🙂
Hello !
Oh la la comme je te comprends….
Je me retrouve beaucoup dans ton article !
Le stress de ne plus avoir d’attaches – boulot, appart, plantes vertes et décoration – et le sentiment parfois de se jeter dans le vide sans parachute.
La hantise de changer de langue, de trouver les mots justes au bon moment dans la conversation, finalement sécher et se remémorer la discussion en ce disant, j’aurais du dire ça comme ça.
Le défi de (se) prouver que non non non pas du tout, nous n’avons pas besoin de nos crèmes hydratantes pour les mains, les pieds, le visage, le corps pendant près d’un an et y survivre.
Et enfin affronter le retour, se dire que l’on reviendra changer… ou du moins avec une idée qui nous permettra de ne plus travailler dans la communication et le marketing pour quelqu’un d’autre que nous… ou alors pas à n’importe quel prix.
🙂
Nous notre départ est prévu en Aout 2014 !
En attendant, bonne préparation !
Quoiqu’il arrive tu reviendras plus « riche » de ce voyage ! Et tu as raison, c’est maintenant ou jamais.
Je n’ai qu’une chose à dire : profite ! profite ! profite ! (bon, ça fait 3 mais c’est la même chose)
J’ai fait mes études au Canada pendant près d’un an et depuis, j’ai parcouru le monde, au rythme de mes déplacements professionnels et de mes voyages persos…
Maintenant avec une Poupette, c’est plus difficile (ça me brise le coeur de la laisser…). Mais si demain, enfin, mon chef accepte que je parte en expat, c’est mon rêve ! Et la petite famille suivra avec bonheur…
Alors tu vas où ??? Fais nous rêver…
Merci Véronique ! Je te souhaite d’aller vivre en expatrié bientôt alors 😀
Bisous !